Un peu dépassée... même beaucoup :(
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Un peu dépassée... même beaucoup :(
Bonsoir à toutes,
Mon "petit soucis" concernant l'éducation non violente va nécessiter que je vous parle un peu de moi et de mon vécu...
Dans mon enfance, mes parents ont utilisé la violence "éducative" à un certain degré contre moi. En grandissant, je n'ai jamais rien trouvé de bon dans ce système. Heureusement, nous avons pû pas mal dialoguer avec mes parents ce qui fait que je n'ai aucune rancoeur vis-à-vis d'eux et que, finalament, je ne m'en sors pas si mal (?)
Bref, quand je suis tombée enceinte, la toute première fois, il m'a parut naturel (ainsi qu'à mon compagnon) de pratiquer une éducation respectueuse sans même connaître ce terme. Jamais nous n'avons levé la main sur nos enfants.
MAIS (parce que, oui, il y a un mais), depuis un peu plus d'un an, rien ne va plus...
Après mon premier enfant, Adonis, un petit garçon qui aura 4 ans fin février, nous avons eu une adorable petite fille. Elle s'appelle Morrigan et viens tout juste de fêter ses 2 ans.
Jusque là, tout se passe bien.
Vers les 6 mois de ma petite princesse, nous apprenons que je suis de nouveau enceinte. Nous sommes heureux, nous en voulions un autre, peut-être pas si vite mais peu importe!
4 mois plus tard (je suis donc enceinte de 4 mois), ma fille nous fait des otites à répétitions, mon zhomme travaille bcp et je me retrouve épuisée à gérer les nuits chaotique de ma dernière. Rien ne la calme, je suis à fleur de peau et j'en viens à "hausser le ton" sur elle en plein milieu de la nuit après des semaines de nuits saccadées. C'est à ce moment là que ça commence à déraper
Quelques jours après, une boule apparaît au niveau de son oreille. Je vais aux urgences pédiatriques avec elle. Elle a une mastoïdite (grosse complication des otites). On la met sous antibio en intraveineuse, examens en tout genre pour vérifier qu'il n'y ai pas d'autres infections et hospitalisation de 10 jours. Biensûr, je reste avec elle! Ce furent 10 jours horriblement long et pénible pour elle et pour moi mais aussi pour mon fils que je ne voyais pratiquement plus...
On peut dire que j'ai culpabilisé d'avoir perdu mon sang froid et qu'aujourd'hui encore, en écrivant ces mots, les larmes ne peuvent s'empêcher de couler...
Au bout de 10 jours, donc, ma choupette est complètement guérrie et on rentre à la maison.
Je suis donc à presque 5 mois de grossesse. Autre point important et à ne pas négliger (que j'ai oublié de mentionner): j'ai fait un décollement à 5 sa (qui s'est vite résorbé) et j'ai des pertes de sang régulières (tous les mois et qui ne dure que 24 h... dûes à un col fatigué d'après mon gygy).
Les jours passent, mon zhomme travaille toujours énormément, je suis toujours à fleur de peau mais je me contrôle un maximum. Nous apprenons que nous aurons une 2° petite fille.
Me voilà à 26 sa +6. J'ai de nouveau des pertes de sang. Cette fois, ça fait 2 jours. Il est tard, je suis exténuée et je me dis que, dés le lendemain matin, j'irai faire un contrôle à l'hopital. J'ai mal au ventre aussi: des contractions. Pas régulières, juste le soir et ça ne dure qu'une heure juste au moment où je me couche.
Le lendemain, je suis réveillée par une sale envie de pousser. Je me lève, descend, m'installe dans le fauteuil et essaie de me calmer. Pas de contractions, rien mais cette envie de pousser. Je panique! Je cris après zhomme. Il arrive, me demande ce qui se passe, ce qu'il doit faire. Il appelle l'ambulance. Ils n'ont pas le temps d'arriver que je perds les eaux.
Les enfants dorment encore. Je pars avec l'ambulance, zhomme reste avec les enfants le temps que mes parents viennent pour s'en occuper. J'arrive à l'hôpital, le gygy de garde me dit que je suis à 6 cm d'ouverture mais qu'il n'en faut pas plus à bébé. Me voilà donc entrain d'accoucher. Trop tôt. Beaucoup trop tôt!!! Ma fille est en siège mais elle passe "comme une lettre à la poste". Elle est vivante, heureusement, du haut de ses 33 cm et de son tout petit kg. Je n'ai pas l'occasion de l'apercevoir. Je suis seule au milieu des infirmières qui me posent toutes les questions possibles sur ma grossesse et ma fille est dans une autre pièce avec un pédiatre qui l'entube pour l'aider à respirer en attendant qu'une équipe de réanimation néo-natale viennent la chercher. Ils viennent d'un autre hôpital, à 25 minutes de là. Ils arrivent en même temps que zhomme et ce n'est qu'à ce moment là, au moment où elle part pour cette autre hôpital que j'ai l'occasion de la voir. Je ne la rejoindrai qu'au soir...
Les 3 mois et demi qui ont suivi ont été les plus durs de ma vie. On ne savait pas ce qui allait se passer. Jusqu'au dernier jour de son hospitalisation, on a craint pour sa vie.
Moi, je faisais des allers-retours tous les jours jusqu'à ma petite princesse. Je ne voyais plus énormément mes 2 autres enfants même si j'essayais d'organiser mes journées pour leur accorder le plus de temps possible, même si je devais passer la nuit à l'hôpital.
La maison est devenue un vrai foutoir!!!
Aujourd"hui, un an après, on en est toujours pas remis. Il y a trop de désordre dans la maison (plus que je ne le tolère en restant calme en tout cas!!! lol), les enfants font pas mal de bétises et nous, on se sent dépassé. A l'annonce de cette nouvelle grossesse, j'ai voulu avorter. Je ne voulais pas revivre ça!!! Et je ne voulais pas que mes enfants revivent ça non plus!!!! Mais c'était beaucoup tro pdur pour moi et je n'ai pas pu m'y résoudre. J'ai peur de tout. J'ai arrêté de porter mes enfants parce que j'avais peur.
On croule sous les dettes (facture d'hopital).
Il y a des jours où, moralement, ça va et puis, i ly a des jours où c'est pire que tout. Je suis épuisée. Si je pouvais dormir non stop, je crois que je le ferais (je suis à 19 sa)
Le pire, dans tout ça (et c'est pour ça que je vous raconte ma vie ), c'est que je m'en prends à mes enfants. Je ne frappe pas, non! Mais je crie beaucoup, pour tout et pour rien. Je suis méchante en parole avec eux.
Je ne les respecte plus tant que ça en fait. je ne sais plus quoi faire, j'ai l'impression de tourner en rond avec eux (avec la maison aussi mais ça, ça passe après).
Je ne sais pas si vous pourrez m'aider, me donner des pistes ou pas... J'aimerais juste que tout se passe bien! Ils sont vraiment adorables!!! Ils font des bêtises, oui (et plus que d'habitude pour le moment) mais rien de vraiment méchant...
Désolée pour ce pavé et merci à celles qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout!!!
Mon "petit soucis" concernant l'éducation non violente va nécessiter que je vous parle un peu de moi et de mon vécu...
Dans mon enfance, mes parents ont utilisé la violence "éducative" à un certain degré contre moi. En grandissant, je n'ai jamais rien trouvé de bon dans ce système. Heureusement, nous avons pû pas mal dialoguer avec mes parents ce qui fait que je n'ai aucune rancoeur vis-à-vis d'eux et que, finalament, je ne m'en sors pas si mal (?)
Bref, quand je suis tombée enceinte, la toute première fois, il m'a parut naturel (ainsi qu'à mon compagnon) de pratiquer une éducation respectueuse sans même connaître ce terme. Jamais nous n'avons levé la main sur nos enfants.
MAIS (parce que, oui, il y a un mais), depuis un peu plus d'un an, rien ne va plus...
Après mon premier enfant, Adonis, un petit garçon qui aura 4 ans fin février, nous avons eu une adorable petite fille. Elle s'appelle Morrigan et viens tout juste de fêter ses 2 ans.
Jusque là, tout se passe bien.
Vers les 6 mois de ma petite princesse, nous apprenons que je suis de nouveau enceinte. Nous sommes heureux, nous en voulions un autre, peut-être pas si vite mais peu importe!
4 mois plus tard (je suis donc enceinte de 4 mois), ma fille nous fait des otites à répétitions, mon zhomme travaille bcp et je me retrouve épuisée à gérer les nuits chaotique de ma dernière. Rien ne la calme, je suis à fleur de peau et j'en viens à "hausser le ton" sur elle en plein milieu de la nuit après des semaines de nuits saccadées. C'est à ce moment là que ça commence à déraper
Quelques jours après, une boule apparaît au niveau de son oreille. Je vais aux urgences pédiatriques avec elle. Elle a une mastoïdite (grosse complication des otites). On la met sous antibio en intraveineuse, examens en tout genre pour vérifier qu'il n'y ai pas d'autres infections et hospitalisation de 10 jours. Biensûr, je reste avec elle! Ce furent 10 jours horriblement long et pénible pour elle et pour moi mais aussi pour mon fils que je ne voyais pratiquement plus...
On peut dire que j'ai culpabilisé d'avoir perdu mon sang froid et qu'aujourd'hui encore, en écrivant ces mots, les larmes ne peuvent s'empêcher de couler...
Au bout de 10 jours, donc, ma choupette est complètement guérrie et on rentre à la maison.
Je suis donc à presque 5 mois de grossesse. Autre point important et à ne pas négliger (que j'ai oublié de mentionner): j'ai fait un décollement à 5 sa (qui s'est vite résorbé) et j'ai des pertes de sang régulières (tous les mois et qui ne dure que 24 h... dûes à un col fatigué d'après mon gygy).
Les jours passent, mon zhomme travaille toujours énormément, je suis toujours à fleur de peau mais je me contrôle un maximum. Nous apprenons que nous aurons une 2° petite fille.
Me voilà à 26 sa +6. J'ai de nouveau des pertes de sang. Cette fois, ça fait 2 jours. Il est tard, je suis exténuée et je me dis que, dés le lendemain matin, j'irai faire un contrôle à l'hopital. J'ai mal au ventre aussi: des contractions. Pas régulières, juste le soir et ça ne dure qu'une heure juste au moment où je me couche.
Le lendemain, je suis réveillée par une sale envie de pousser. Je me lève, descend, m'installe dans le fauteuil et essaie de me calmer. Pas de contractions, rien mais cette envie de pousser. Je panique! Je cris après zhomme. Il arrive, me demande ce qui se passe, ce qu'il doit faire. Il appelle l'ambulance. Ils n'ont pas le temps d'arriver que je perds les eaux.
Les enfants dorment encore. Je pars avec l'ambulance, zhomme reste avec les enfants le temps que mes parents viennent pour s'en occuper. J'arrive à l'hôpital, le gygy de garde me dit que je suis à 6 cm d'ouverture mais qu'il n'en faut pas plus à bébé. Me voilà donc entrain d'accoucher. Trop tôt. Beaucoup trop tôt!!! Ma fille est en siège mais elle passe "comme une lettre à la poste". Elle est vivante, heureusement, du haut de ses 33 cm et de son tout petit kg. Je n'ai pas l'occasion de l'apercevoir. Je suis seule au milieu des infirmières qui me posent toutes les questions possibles sur ma grossesse et ma fille est dans une autre pièce avec un pédiatre qui l'entube pour l'aider à respirer en attendant qu'une équipe de réanimation néo-natale viennent la chercher. Ils viennent d'un autre hôpital, à 25 minutes de là. Ils arrivent en même temps que zhomme et ce n'est qu'à ce moment là, au moment où elle part pour cette autre hôpital que j'ai l'occasion de la voir. Je ne la rejoindrai qu'au soir...
Les 3 mois et demi qui ont suivi ont été les plus durs de ma vie. On ne savait pas ce qui allait se passer. Jusqu'au dernier jour de son hospitalisation, on a craint pour sa vie.
Moi, je faisais des allers-retours tous les jours jusqu'à ma petite princesse. Je ne voyais plus énormément mes 2 autres enfants même si j'essayais d'organiser mes journées pour leur accorder le plus de temps possible, même si je devais passer la nuit à l'hôpital.
La maison est devenue un vrai foutoir!!!
Aujourd"hui, un an après, on en est toujours pas remis. Il y a trop de désordre dans la maison (plus que je ne le tolère en restant calme en tout cas!!! lol), les enfants font pas mal de bétises et nous, on se sent dépassé. A l'annonce de cette nouvelle grossesse, j'ai voulu avorter. Je ne voulais pas revivre ça!!! Et je ne voulais pas que mes enfants revivent ça non plus!!!! Mais c'était beaucoup tro pdur pour moi et je n'ai pas pu m'y résoudre. J'ai peur de tout. J'ai arrêté de porter mes enfants parce que j'avais peur.
On croule sous les dettes (facture d'hopital).
Il y a des jours où, moralement, ça va et puis, i ly a des jours où c'est pire que tout. Je suis épuisée. Si je pouvais dormir non stop, je crois que je le ferais (je suis à 19 sa)
Le pire, dans tout ça (et c'est pour ça que je vous raconte ma vie ), c'est que je m'en prends à mes enfants. Je ne frappe pas, non! Mais je crie beaucoup, pour tout et pour rien. Je suis méchante en parole avec eux.
Je ne les respecte plus tant que ça en fait. je ne sais plus quoi faire, j'ai l'impression de tourner en rond avec eux (avec la maison aussi mais ça, ça passe après).
Je ne sais pas si vous pourrez m'aider, me donner des pistes ou pas... J'aimerais juste que tout se passe bien! Ils sont vraiment adorables!!! Ils font des bêtises, oui (et plus que d'habitude pour le moment) mais rien de vraiment méchant...
Désolée pour ce pavé et merci à celles qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout!!!
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Une petite réaction très courte pour te dire que je t'ai lue jusqu'au bout et que je t'envoie tout mon soutien. Je te relirai plus tard et réagirai plus longuement. J'espère de tout coeur qu'on pourra te donner des pistes pour que tu te sentes mieux et que le calme règne un peu plus dans ta famille.
Bon courage!
Bon courage!
JoLi- Messages : 463
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Je ne peux que t'envoyer mon soutien. Sans avoir traversé tous tes problèmes, je suis plus ou moins dans la même situation qui me fait piétiner toutes les choses en lesquelles je crois parce que je n'en peux plus. Je ne donnerai donc pas de conseil, simplement toute ma sympathie pour ce que tu vis. Et je te souhaite de trouver ta solution très vite.
gloomcookie- Messages : 874
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Chère Adorriel, mon fils non plus ne pesait pas plus qu'un paquet de sucre, et en te lisant je ressens à fleur de peau les angoisses des signes annonceurs de catastrophe, l'incertitude, les semaines en néonat entourée de bipsbips, les courses entre l'hôpital et la maison... Même si on a eu et donné l'impression de gérer ça le mieux possible on en a ressenti les effets pendant très longtemps après, chacun de nous individuellement, comme couple, dans notre relation avec notre fils, dans ses relations avec le monde.
Mais on n'avait "que" lui à gérer! Je n'ose imaginer vivre pareille situation avec des aînés! Comme tu as dû être tiraillée, et comme cela a dû être difficile à gérer, logistiquement et surtout émotivement!
Est-ce que tu as eu l'occasion de faire quelques séances de kinésiologie, ou de micro-kiné par exemple, pour dénouer toutes les tensions nerveuses qui se sont imprimées dans ton corps, pour estomper les cicatrices, pour évacuer les sentiments douloureux, l'angoisse, la peur, la culpabilité etc? Cela pourrait faire du bien à chaque membre de la famille, y compris voire surtout aux enfants qui ont absorbé pas mal sans toujours être en mesure de comprendre ni de verbaliser.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion d'en parler avec chacun d'entre eux, de leur raconter avec des mots simples tout ce que votre famille a vécu? Pendant tout un moment Victor avait besoin que je lui raconte que oui, il était parfois tout seul dans sa couveuse à l'hôpital, entre les mains de docteurs et d'infirmières... Ma mère me disait que c'était cruel de le lui raconter mais au contraire ça l'apaisait: de toute façon il l'avait vécu et senti, je ne l'inventais pas et je ne pouvais pas faire en sorte que cela n'ait pas été. Le fait de pouvoir mieux visualiser et comprendre la situation (je lui racontais en détails comment il était, je lui décrivais sa chambre, sa couveuse, ma santé à moi, ce que je faisais quand je n'étais pas près de lui...), de comprendre qu'il avait été seul mais pas abandonné.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion de t'arrêter une soirée et de prendre le temps de dire à quelqu'un autour de toi "oui, cela a été très dur, j'ai souffert, j'ai eu peur", sans devoir, pendant deux heures, te dire qu'il faut être forte pour le reste de la famille?
Ce qui m'a bien aidée, d'un point de vue personnel, c'est de faire du yoga, cela m'a permis de faire la paix avec mon corps qui m'avait trahie et de reprendre le contact corps/esprit.
C'est encore très frais pour chacun de vous, c'est normal qu'il y ait des tensions, des sensibilités, sans doutes des émotions non exprimées...
Les livres d'I. Filliozat comme "l'intelligence du coeur" ou "au coeur des émotions de l'enfant" par exemple donnent des pistes pour affronter ce genre de situation, et sont une bonne aide sur la voie difficile du de l'éducation non violente et du respect de l'autre en général.
Je vous envoie plein de bonnes ondes!
N'hésite pas à m'écrire en mp si tu veux échanger des infos ou si tu as des questions sur l'après-naissance prématurée
Mais on n'avait "que" lui à gérer! Je n'ose imaginer vivre pareille situation avec des aînés! Comme tu as dû être tiraillée, et comme cela a dû être difficile à gérer, logistiquement et surtout émotivement!
Est-ce que tu as eu l'occasion de faire quelques séances de kinésiologie, ou de micro-kiné par exemple, pour dénouer toutes les tensions nerveuses qui se sont imprimées dans ton corps, pour estomper les cicatrices, pour évacuer les sentiments douloureux, l'angoisse, la peur, la culpabilité etc? Cela pourrait faire du bien à chaque membre de la famille, y compris voire surtout aux enfants qui ont absorbé pas mal sans toujours être en mesure de comprendre ni de verbaliser.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion d'en parler avec chacun d'entre eux, de leur raconter avec des mots simples tout ce que votre famille a vécu? Pendant tout un moment Victor avait besoin que je lui raconte que oui, il était parfois tout seul dans sa couveuse à l'hôpital, entre les mains de docteurs et d'infirmières... Ma mère me disait que c'était cruel de le lui raconter mais au contraire ça l'apaisait: de toute façon il l'avait vécu et senti, je ne l'inventais pas et je ne pouvais pas faire en sorte que cela n'ait pas été. Le fait de pouvoir mieux visualiser et comprendre la situation (je lui racontais en détails comment il était, je lui décrivais sa chambre, sa couveuse, ma santé à moi, ce que je faisais quand je n'étais pas près de lui...), de comprendre qu'il avait été seul mais pas abandonné.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion de t'arrêter une soirée et de prendre le temps de dire à quelqu'un autour de toi "oui, cela a été très dur, j'ai souffert, j'ai eu peur", sans devoir, pendant deux heures, te dire qu'il faut être forte pour le reste de la famille?
Ce qui m'a bien aidée, d'un point de vue personnel, c'est de faire du yoga, cela m'a permis de faire la paix avec mon corps qui m'avait trahie et de reprendre le contact corps/esprit.
C'est encore très frais pour chacun de vous, c'est normal qu'il y ait des tensions, des sensibilités, sans doutes des émotions non exprimées...
Les livres d'I. Filliozat comme "l'intelligence du coeur" ou "au coeur des émotions de l'enfant" par exemple donnent des pistes pour affronter ce genre de situation, et sont une bonne aide sur la voie difficile du de l'éducation non violente et du respect de l'autre en général.
Je vous envoie plein de bonnes ondes!
N'hésite pas à m'écrire en mp si tu veux échanger des infos ou si tu as des questions sur l'après-naissance prématurée
steph- Messages : 393
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Merci pour vos messages de soutien
En ce qui concerne la kinésiologie, non, on ne peut pas dire que j'en ai vraiment eu l'occasion ni même que j'ai pris le temps pour ça (je n'ai même pas pris le temps pour des séances de kiné post natal... )
De plus, je ne sais même pas si ça se fait près de chez moi (je vis en Belgique)
J'ai essayé de parler de tout ça avec mes enfants. Peut-être pas avec les bons mots ni au bon moment et c'est vrai qu'il y a longtemps qu'on a abordé le sujet. Peut-être qu'aujourd'hui, avec un peu de recul, ça donnerait plus de sens en effet... je vais explorer cette piste, merci
En ce qui concerne le fait de parler de ma souffrance quant à cette situation pas facile, on ne peut pas dire que j'ai réellement essayé, excepté avec mon compagnon. En effet, quand ma fille est née, j'ai surtout entendu et écouté les uns se plaindre de cette situation ("Oh mon Dieu! Pourquoi elle!Pourquoi vous ne me prenez pas moi et laisser tranquille ce pauvre enfant", etc.) et les autres ne pas forcément réaliser la dureté de ce que l'on vit ("oui, moi je suis née préma aussi et tout s'est bien passé", "bah! c'est rien, ça va aller" et tous les autres "félicitations pour cette naissance" que j'ai du prendre sur moi et qui me rendait malade).
Ajoutons à cela que ma "meilleure amie" m'a dit, à l'époque, qu'elle avait assez de ses problèmes à gérer pour ajouter les miens à sa charge (plus de nouvelles depuis!)
De plus, après 3 mois d'hospitalisation, ma petite princesse nous a fait, alors qu'elle était toute prête de rentrer, une entérocolite nécrosante. Quand on m'a appris la nouvelle par téléphone, j'ai à mon tour téléphoné à mes parents et beaux-parents. Je leur ai expliqué ce qu'il se passait et, pour une fois, je n'ai pas essayé de les rassurer. Je ne leur ai pas dit "ne vous inquiètez pas, ça va aller, ce n'est pas bien grave!". Et c'est alors que ma maman m'a dit en passant (et elle n'avait pas tord mais bon...) que j'étais agressive avec elle. Je me suis excusée en lui disant que ce que je vivais n'était pas facile à gérer et que peut-être bien je me déchargeais un peu sur eux. Elle m'a répondu que pour elle non plus, ce n'était pas facile, que c'était quand même sa petite fille. Bref, pour une fois que je voulais dire à quelqu'un à quel point c'était dur et que je me sentais mal, j'ai eu l'impression que mes sentiments n'étaient pas légitimes au vu de ce que TOUT LE MONDE vivait. Je n'ai donc plus parlé de ma souffrance à personne...
L'intelligence du coeur, je l'ai et il y a bien longtemps que je l'ai lu... cela ne me ferait sans doute pas de mal d'y replonger un peu effectivement
En tout cas, encore merci pour votre soutien
ztephya a écrit:Chère Adorriel, mon fils non plus ne pesait pas plus qu'un paquet de sucre, et en te lisant je ressens à fleur de peau les angoisses des signes annonceurs de catastrophe, l'incertitude, les semaines en néonat entourée de bipsbips, les courses entre l'hôpital et la maison... Même si on a eu et donné l'impression de gérer ça le mieux possible on en a ressenti les effets pendant très longtemps après, chacun de nous individuellement, comme couple, dans notre relation avec notre fils, dans ses relations avec le monde.
Mais on n'avait "que" lui à gérer! Je n'ose imaginer vivre pareille situation avec des aînés! Comme tu as dû être tiraillée, et comme cela a dû être difficile à gérer, logistiquement et surtout émotivement!
Est-ce que tu as eu l'occasion de faire quelques séances de kinésiologie, ou de micro-kiné par exemple, pour dénouer toutes les tensions nerveuses qui se sont imprimées dans ton corps, pour estomper les cicatrices, pour évacuer les sentiments douloureux, l'angoisse, la peur, la culpabilité etc? Cela pourrait faire du bien à chaque membre de la famille, y compris voire surtout aux enfants qui ont absorbé pas mal sans toujours être en mesure de comprendre ni de verbaliser.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion d'en parler avec chacun d'entre eux, de leur raconter avec des mots simples tout ce que votre famille a vécu? Pendant tout un moment Victor avait besoin que je lui raconte que oui, il était parfois tout seul dans sa couveuse à l'hôpital, entre les mains de docteurs et d'infirmières... Ma mère me disait que c'était cruel de le lui raconter mais au contraire ça l'apaisait: de toute façon il l'avait vécu et senti, je ne l'inventais pas et je ne pouvais pas faire en sorte que cela n'ait pas été. Le fait de pouvoir mieux visualiser et comprendre la situation (je lui racontais en détails comment il était, je lui décrivais sa chambre, sa couveuse, ma santé à moi, ce que je faisais quand je n'étais pas près de lui...), de comprendre qu'il avait été seul mais pas abandonné.
Est-ce que tu as déjà eu l'occasion de t'arrêter une soirée et de prendre le temps de dire à quelqu'un autour de toi "oui, cela a été très dur, j'ai souffert, j'ai eu peur", sans devoir, pendant deux heures, te dire qu'il faut être forte pour le reste de la famille?
Ce qui m'a bien aidée, d'un point de vue personnel, c'est de faire du yoga, cela m'a permis de faire la paix avec mon corps qui m'avait trahie et de reprendre le contact corps/esprit.
C'est encore très frais pour chacun de vous, c'est normal qu'il y ait des tensions, des sensibilités, sans doutes des émotions non exprimées...
Les livres d'I. Filliozat comme "l'intelligence du coeur" ou "au coeur des émotions de l'enfant" par exemple donnent des pistes pour affronter ce genre de situation, et sont une bonne aide sur la voie difficile du de l'éducation non violente et du respect de l'autre en général.
Je vous envoie plein de bonnes ondes!
N'hésite pas à m'écrire en mp si tu veux échanger des infos ou si tu as des questions sur l'après-naissance prématurée
En ce qui concerne la kinésiologie, non, on ne peut pas dire que j'en ai vraiment eu l'occasion ni même que j'ai pris le temps pour ça (je n'ai même pas pris le temps pour des séances de kiné post natal... )
De plus, je ne sais même pas si ça se fait près de chez moi (je vis en Belgique)
J'ai essayé de parler de tout ça avec mes enfants. Peut-être pas avec les bons mots ni au bon moment et c'est vrai qu'il y a longtemps qu'on a abordé le sujet. Peut-être qu'aujourd'hui, avec un peu de recul, ça donnerait plus de sens en effet... je vais explorer cette piste, merci
En ce qui concerne le fait de parler de ma souffrance quant à cette situation pas facile, on ne peut pas dire que j'ai réellement essayé, excepté avec mon compagnon. En effet, quand ma fille est née, j'ai surtout entendu et écouté les uns se plaindre de cette situation ("Oh mon Dieu! Pourquoi elle!Pourquoi vous ne me prenez pas moi et laisser tranquille ce pauvre enfant", etc.) et les autres ne pas forcément réaliser la dureté de ce que l'on vit ("oui, moi je suis née préma aussi et tout s'est bien passé", "bah! c'est rien, ça va aller" et tous les autres "félicitations pour cette naissance" que j'ai du prendre sur moi et qui me rendait malade).
Ajoutons à cela que ma "meilleure amie" m'a dit, à l'époque, qu'elle avait assez de ses problèmes à gérer pour ajouter les miens à sa charge (plus de nouvelles depuis!)
De plus, après 3 mois d'hospitalisation, ma petite princesse nous a fait, alors qu'elle était toute prête de rentrer, une entérocolite nécrosante. Quand on m'a appris la nouvelle par téléphone, j'ai à mon tour téléphoné à mes parents et beaux-parents. Je leur ai expliqué ce qu'il se passait et, pour une fois, je n'ai pas essayé de les rassurer. Je ne leur ai pas dit "ne vous inquiètez pas, ça va aller, ce n'est pas bien grave!". Et c'est alors que ma maman m'a dit en passant (et elle n'avait pas tord mais bon...) que j'étais agressive avec elle. Je me suis excusée en lui disant que ce que je vivais n'était pas facile à gérer et que peut-être bien je me déchargeais un peu sur eux. Elle m'a répondu que pour elle non plus, ce n'était pas facile, que c'était quand même sa petite fille. Bref, pour une fois que je voulais dire à quelqu'un à quel point c'était dur et que je me sentais mal, j'ai eu l'impression que mes sentiments n'étaient pas légitimes au vu de ce que TOUT LE MONDE vivait. Je n'ai donc plus parlé de ma souffrance à personne...
L'intelligence du coeur, je l'ai et il y a bien longtemps que je l'ai lu... cela ne me ferait sans doute pas de mal d'y replonger un peu effectivement
En tout cas, encore merci pour votre soutien
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Je voulais également t'envoyer tout mon soutien... Ce que vous avez vécu n'a vraiment pas du être facile pour vous et vos enfants et la fatigue aidant, c'est sûr qu'on se retrouve parfois loin de notre idéal d'éducation. Je le vis un peu ici aussi depuis la naissance d'Aurore, je m'irrite plus vite...
Sinon, je me demandais si vous aviez parlé de cette nouvelle grossesse à vos enfants et comment eux la vivent? Leur as-tu parlé de tes craintes?
J'espère en tout cas que tu pourras te reposer un maximum même si avec 3 enfants en bas âge, cela ne doit pas être évident. N'as-tu pas quelqu'un à qui les confier une après-midi par ci par là? De quoi te retrouver un peu et prendre du temps pour toi?
Je t'envoie pleins de bonnes ondes
Sinon, je me demandais si vous aviez parlé de cette nouvelle grossesse à vos enfants et comment eux la vivent? Leur as-tu parlé de tes craintes?
J'espère en tout cas que tu pourras te reposer un maximum même si avec 3 enfants en bas âge, cela ne doit pas être évident. N'as-tu pas quelqu'un à qui les confier une après-midi par ci par là? De quoi te retrouver un peu et prendre du temps pour toi?
Je t'envoie pleins de bonnes ondes
kamichi- Messages : 875
Date d'inscription : 25/05/2010
Age : 39
Localisation : Corbais
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Adorriel, je suis particulièrement touchée par ton histoire. J'ai eu une grossesse comme la tienne, décollement vite résorbé à 9sa, une grossesse qui continue avec de temps en temps des petits saigements, et paf, accouchement prématuré à 25sa, à la différence près que Félix n'a pas survécu.
Et comme toi; j'ai eu à affronter les réaction inapropriées de l'enourage ("tu fais souffrir tout le monde"), j'ai du tenir le coup, me montrer forte pour qu'on ne m'empêche pas de faire un autre enfant.
Vivre une grossesse après un accouchement prématuré, c'est très dur psychologiquement, je me souviens à quel point cela me prenait toute mon énergie. Alors devoir en plus gérer 3 touts petits, c'est surhumain. C'est plus que normal de perdre les pédales.
Il y a une chose qui m'a particulièrement aidée, c'est un suivi psy durant la grossesse d'Emile. Elle était spécialisée en deuil périnatal et extraordinaire. C'est vraiment important que la souffrance puisse être entendue et reconnue. Et des études ont montré d'ailleurs qu'un suivi psy fait une différence pour le bon déroulement d'une grossesse suivant un accouchement prématuré. Une sage-femme peut aussi faire ce genre de travail.
Quand on est enceinte ou avec un nouveau-né, je trouve qu'on a besoin d'avoir la paix, c'est très difficile de s'occuper d'autres enfant en même temps. Tu sais, moi aussi je me suis beaucoup énnervée sur Emile, d'épuisement, et pourtant je n'ai qu'un aîné à m'occuper. Tu es plus qu'en droitde demander de l'aide autour de toi, afin de te préserver des moments pour te ressourcer.
Bon courage!
Et comme toi; j'ai eu à affronter les réaction inapropriées de l'enourage ("tu fais souffrir tout le monde"), j'ai du tenir le coup, me montrer forte pour qu'on ne m'empêche pas de faire un autre enfant.
Vivre une grossesse après un accouchement prématuré, c'est très dur psychologiquement, je me souviens à quel point cela me prenait toute mon énergie. Alors devoir en plus gérer 3 touts petits, c'est surhumain. C'est plus que normal de perdre les pédales.
Il y a une chose qui m'a particulièrement aidée, c'est un suivi psy durant la grossesse d'Emile. Elle était spécialisée en deuil périnatal et extraordinaire. C'est vraiment important que la souffrance puisse être entendue et reconnue. Et des études ont montré d'ailleurs qu'un suivi psy fait une différence pour le bon déroulement d'une grossesse suivant un accouchement prématuré. Une sage-femme peut aussi faire ce genre de travail.
Quand on est enceinte ou avec un nouveau-né, je trouve qu'on a besoin d'avoir la paix, c'est très difficile de s'occuper d'autres enfant en même temps. Tu sais, moi aussi je me suis beaucoup énnervée sur Emile, d'épuisement, et pourtant je n'ai qu'un aîné à m'occuper. Tu es plus qu'en droitde demander de l'aide autour de toi, afin de te préserver des moments pour te ressourcer.
Bon courage!
made- Messages : 1104
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 46
Localisation : Braine-le-Comte
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Je ne sais que dire ... alors je t'envoie beaucoup de courage et d'énergie positive.
J'ai juste envie de te dire, de ne pas t'alourdir de culpabilité pour tous ces événements de vie.
J'ai lu que vous étiez dépassé par les factures d'hôpital, ne peux-tu pas rencontrer une assistante sociale? Il existe des fonds dans les hôpitaux pour les hospitalisation longue durée et les pathologies chroniques. Ce ne sera peut-être qu'un petit coup de pouce mais, si cela peut t'éviter une partie des soucis financiers, cela en vaut la peine.
Courage et bienvenue sur ce forum!
J'ai juste envie de te dire, de ne pas t'alourdir de culpabilité pour tous ces événements de vie.
J'ai lu que vous étiez dépassé par les factures d'hôpital, ne peux-tu pas rencontrer une assistante sociale? Il existe des fonds dans les hôpitaux pour les hospitalisation longue durée et les pathologies chroniques. Ce ne sera peut-être qu'un petit coup de pouce mais, si cela peut t'éviter une partie des soucis financiers, cela en vaut la peine.
Courage et bienvenue sur ce forum!
anga- Messages : 544
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
en effet, n'importe qui serait dépassée avec une situation aussi rock'n'roll. ton quotidien doit être éprouvant et je comprends ton angoisse par rapport à cette nouvelle grossesse.
je pense que les mamans t'ont déjà donné pas mal de bons conseils. n'hésites pas à venir t'épancher par ici, ça fait souvent du bien ! courage à toi !
je pense que les mamans t'ont déjà donné pas mal de bons conseils. n'hésites pas à venir t'épancher par ici, ça fait souvent du bien ! courage à toi !
anita- Messages : 627
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 44
Localisation : Liège
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
kamichi a écrit:Sinon, je me demandais si vous aviez parlé de cette nouvelle grossesse à vos enfants et comment eux la vivent? Leur as-tu parlé de tes craintes?
J'espère en tout cas que tu pourras te reposer un maximum même si avec 3 enfants en bas âge, cela ne doit pas être évident. N'as-tu pas quelqu'un à qui les confier une après-midi par ci par là? De quoi te retrouver un peu et prendre du temps pour toi?
Je t'envoie pleins de bonnes ondes
Pour ta première question, nous avons effectivement annoncé tout de suite ma grossesse à nos 3 petits bouts. Nous n'avons pas parlé de mes craintes, j'ai vraiment bcp de mal de leur en parler sans pleurer (je me sens coupable de les avoir un peu abandonné si longtemps) mais je leur parle de ma fatigue, du fait que je ne les porte plus (ce qui me manque énormément d'ailleurs!!) et du pourquoi de la situation. Ils ont assez bien réagit... même très bien. Mon premier, mon plus grand m'a dit "Super!!! Je vais avoir un frère" (sauf qu'on ne sait toujours pas ce que c'est et que j'ai peur qu'il soit déçu si il a "encore" une petite soeur. Quand je lui ai parlé de cette éventualité, il m'a répondu "Mais, maman, j'ai déjà 2 soeurs... C'est beaucoup, hein?!"). Ma deuxième m'a demandé de lui montrer mon ventre et y a fait un bisous. Quand à ma petite dernière, elle a rit
Je pense malgré tout, d'après ce que j'ai pu observer de leur comportement, qu'ils se demandent où sera leur "nouvelle place" une fois que bb4 sera là. J'ai de ce fait décidé de leur dire et de leur répéter que ça ne changera rien au fait que je les aime, que je ne les aimerai pas moins et qu'on apprendra à vivre tous ensemble petit à petit comme on l'a fait avec chacun d'entre eux. Mais j'ai l'impression que mon "comportement" gâche un peu mes paroles...
En ce qui concerne le fait de les confier à quelqu'un, c'est un peu plus compliqué. Dê mon côté, mon papa est parkinsonnien et ma mère comme lui font une sacrée dépression (mon père a fait une tentative de suicide quand ma dernière, Mayaël, est sortie du néonat). Bref, je sais que ça fait plaisir à mon papa. Je le vois quand je vais leur faire un coucou avec les enfants (ils habitent à 10 minutes de chez moi à pied). Mais ses mouvements et ses idées noires font que je ne lui fait plus confiance (quand mon fils était petit, c'était différent mais sa maladie a vite évolué) Par contre, ma maman est complètement dépassée... Elle ne partage pas mon point de vue au niveau de l'éducation et ne parvient pas à faire face sans lever la main (il lui est déjà arrivé à une ou deux reprises de mettre une petite claque sur la main de mes enfants ).
J'ai également de nombreux cousins, oncles ou tantes. Mais ils ne gèreront pas les 3 à la fois. Déjà quand Mayaël est née, on me proposait de déposer UN des enfants...
Du côté de chez mes beaux-parents, ils commencent à s'occuper d'Adonis et Morrigan (ils les ont pris pour la journée le 29 décembre par exemple). Mais c'est tout nouveau. Il leur a fallu cette dernière naissance pour accepter le fait qu'ils soient grand-parents. De plus, ils n'envisageront de tenir Mayaël qu'en tout dernier recours (trop peur de faire une bêtise je crois ).
Qui plus est, autant je sais que oui, ça ferait du bien à tout le monde que quelqu'un les garde une après-midi, autant j'ai du mal de les laisser. J'envisage le pire et l'inimaginable à chaque fois et, du coup, je ne suis pas tranquille... Ca et le fait que j'ai l'impression de les avoir trop longtemps abandonné, que je ne fais confiance à personne au niveau fessée (je ne connais personne qui partage mon point de vue. Pour tous, une petite claque pour la main, ce n'est pas frapper) excepté mes beaux-parents qui ont trop peur de devoir faire une croix sur eux je crois,...
Mais il est vrai que j'y pense de temps en temps... mais, bizarrement, et malgré nos relations conflictuelles du début, il n'y a qu'avec mes beaux-parents que je l'envisagent...
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
made a écrit:Adorriel, je suis particulièrement touchée par ton histoire. J'ai eu une grossesse comme la tienne, décollement vite résorbé à 9sa, une grossesse qui continue avec de temps en temps des petits saigements, et paf, accouchement prématuré à 25sa, à la différence près que Félix n'a pas survécu.
Et comme toi; j'ai eu à affronter les réaction inapropriées de l'enourage ("tu fais souffrir tout le monde"), j'ai du tenir le coup, me montrer forte pour qu'on ne m'empêche pas de faire un autre enfant.
Vivre une grossesse après un accouchement prématuré, c'est très dur psychologiquement, je me souviens à quel point cela me prenait toute mon énergie. Alors devoir en plus gérer 3 touts petits, c'est surhumain. C'est plus que normal de perdre les pédales.
Il y a une chose qui m'a particulièrement aidée, c'est un suivi psy durant la grossesse d'Emile. Elle était spécialisée en deuil périnatal et extraordinaire. C'est vraiment important que la souffrance puisse être entendue et reconnue. Et des études ont montré d'ailleurs qu'un suivi psy fait une différence pour le bon déroulement d'une grossesse suivant un accouchement prématuré. Une sage-femme peut aussi faire ce genre de travail.
Quand on est enceinte ou avec un nouveau-né, je trouve qu'on a besoin d'avoir la paix, c'est très difficile de s'occuper d'autres enfant en même temps. Tu sais, moi aussi je me suis beaucoup énnervée sur Emile, d'épuisement, et pourtant je n'ai qu'un aîné à m'occuper. Tu es plus qu'en droitde demander de l'aide autour de toi, afin de te préserver des moments pour te ressourcer.
Bon courage!
Merci ^^
Pour l'aide psychologique, je l'ai envisagée bien avant d'apprendre ma grossesse. Mais, comme mon compagnon n'était pas bien non plus et qu'on ne roule pas sur l'or, j'ai préféré qu'il se fasse aider (il a un vécu plus lourd que le mien et a vraiment bcp de mal à gérer les difficultés). Aujourd'hui, c'est lui qui me propose d'aller parler de mon mal-être à un psy et moi, je trouve toutes les excuses du monde pour ne pas y aller (pas le temps, trop de chose à faire, trop fatiguée, pas envie de sortir, etc.) Pourtant, avant d'avoir mon premier enfant, j'avais entammé un cycle en psychologie...
Je crois que j'ai vraiment besoin de me reprendre en main!!!
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
anga a écrit:Je ne sais que dire ... alors je t'envoie beaucoup de courage et d'énergie positive.
J'ai juste envie de te dire, de ne pas t'alourdir de culpabilité pour tous ces événements de vie.
J'ai lu que vous étiez dépassé par les factures d'hôpital, ne peux-tu pas rencontrer une assistante sociale? Il existe des fonds dans les hôpitaux pour les hospitalisation longue durée et les pathologies chroniques. Ce ne sera peut-être qu'un petit coup de pouce mais, si cela peut t'éviter une partie des soucis financiers, cela en vaut la peine.
Courage et bienvenue sur ce forum!
Pour les factures d'hôpital, une assistante sociale (de l'hôpital) nous a contacté il y a peu, voyant qu'on avait du mal à gérer toutes ces factures. Elle nous a proposé de contacter notre mutuelle pour voir avec eux ce qu'il y avait lieu de faire et elle nous recontactera par la suite. Elle nous a également mis en relation avec le service contentieux de l'hôpital qui a accepté un plan de paiement (350 euros par mois). Ca soulage un peu mais je n'ai jamais bien supporté les "dettes" donc...
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Je ne sais pas si ça va t'aider mais je te donne toujours l'info. Je suis moi aussi dépassée pour l'instant même si je n'ai pas ta charge et tes soucis, et je me laisse emporter plus loin que je ne le voudrais. J'ai commencé à prendre des fleurs de Bach, pour l'instant, je prend olive pour l'épuisement, et cherry plum pour les pulsions de faire des choses qu'on regrette, et je remarque que je parviens de nouveau à gérer plus calmement la plupart des "bêtises". Effet placebo ou effet véritable je ne sais pas, mais je m'emporte beaucoup moins depuis que je les prends, et j'arrive de nouveau à expliquer calmement pourquoi je ne suis pas d'accord. J'ai identifié d'autres fleurs qui pourraient me convenir, mais je préfère les tester unes à unes et ajouter une fleur seulement une fois que j'ai vu une amélioration avec la précédente. Une fois que j'aurai testé plusieurs comme ça, je ferai le remède composé.
gloomcookie- Messages : 874
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Quoiqu'il en soit, merci à toutes pour votre soutien, ça fait réellement du bien.
Assez de bien pour aider à dénouer certains noeuds. C'est ainsi qu'hier soir, j'ai fondu en larmes dans les bras de mon compagnon en lui parlant ouvertement de ce que je ressentais réellement. Je crois que c'était la première fois que je mettais des mots sur mes sentiments. Bref, il m'a dit qu'il était vrai que pour le moment, il me trouvait "éxécrable" mais qu'il avait mis ça sur le compte des hormones et qu'il n'imaginait pas une minute que je puisse ressentir tout ça. Il m'a soutenue et ça m'a fait un bien fou.
Aujourd'hui, il s'est levé plus tôt, à préparé le petit déj de tout le monde et m'a aidé à lever les enfants. Ensuite, il a rangé "à sa façon" (c'est lui qui dit ça comme ça pour dire qu'il ne fait pas dans le détail! lol) TOUTE la maison (il ne me reste que les lessives, où j'ai pris pas mal de retard, mais là aussi, il a pris les devant: il a téléphoné à sa mère et ma grand-mère et leur a dit qu'il les mettait à contribution ) pendant que je faisais une petite sieste Et, tout ça, avant de partir travailler (il travaille en soirée... et une partie de la nuit). J'étais plus sereine et je me suis rendue compte à quel point j'avais de la chance... on a bcp parlé avec mes enfants aujourd'hui. De tout et de rien mais on était serein!!! Je n'ai pas élevé la voix une seule fois et il y a eu moins de "bêtises" et plus d'éclat de rire. Je ne sais combien de temps ça va durer mais j'en profite le temps que ça dure!!!
Merci bcp à toutes, je crois que j'avais vraiment besoin d'en parler et, même si c'est à travers d'un forum, ... qu'est-ce que ça fait du bien!!!!
Made, ton histoire me touche vraiment beaucoup. J'ai vu des petits "compagnons" de ma Mayaël partir, des parents pleurer et jamais je n'ai cessé de me dire que, dans notre malheur, nous avons eu bcp de chance.
Encore merci de m'avoir lue et de m'avoir permis de m'exprimer! Biensur, je ne dis pas que tout va s'effacer du jour au lendemain mais partager mon expérience avec vous, m'a permis d'avancer un peu, de parler avec mon compagnon et de me sentir comprise, d'avoir enfin l'impression que mes sentiments et ma douleur étaient "légitime".
Assez de bien pour aider à dénouer certains noeuds. C'est ainsi qu'hier soir, j'ai fondu en larmes dans les bras de mon compagnon en lui parlant ouvertement de ce que je ressentais réellement. Je crois que c'était la première fois que je mettais des mots sur mes sentiments. Bref, il m'a dit qu'il était vrai que pour le moment, il me trouvait "éxécrable" mais qu'il avait mis ça sur le compte des hormones et qu'il n'imaginait pas une minute que je puisse ressentir tout ça. Il m'a soutenue et ça m'a fait un bien fou.
Aujourd'hui, il s'est levé plus tôt, à préparé le petit déj de tout le monde et m'a aidé à lever les enfants. Ensuite, il a rangé "à sa façon" (c'est lui qui dit ça comme ça pour dire qu'il ne fait pas dans le détail! lol) TOUTE la maison (il ne me reste que les lessives, où j'ai pris pas mal de retard, mais là aussi, il a pris les devant: il a téléphoné à sa mère et ma grand-mère et leur a dit qu'il les mettait à contribution ) pendant que je faisais une petite sieste Et, tout ça, avant de partir travailler (il travaille en soirée... et une partie de la nuit). J'étais plus sereine et je me suis rendue compte à quel point j'avais de la chance... on a bcp parlé avec mes enfants aujourd'hui. De tout et de rien mais on était serein!!! Je n'ai pas élevé la voix une seule fois et il y a eu moins de "bêtises" et plus d'éclat de rire. Je ne sais combien de temps ça va durer mais j'en profite le temps que ça dure!!!
Merci bcp à toutes, je crois que j'avais vraiment besoin d'en parler et, même si c'est à travers d'un forum, ... qu'est-ce que ça fait du bien!!!!
Made, ton histoire me touche vraiment beaucoup. J'ai vu des petits "compagnons" de ma Mayaël partir, des parents pleurer et jamais je n'ai cessé de me dire que, dans notre malheur, nous avons eu bcp de chance.
Encore merci de m'avoir lue et de m'avoir permis de m'exprimer! Biensur, je ne dis pas que tout va s'effacer du jour au lendemain mais partager mon expérience avec vous, m'a permis d'avancer un peu, de parler avec mon compagnon et de me sentir comprise, d'avoir enfin l'impression que mes sentiments et ma douleur étaient "légitime".
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
gloomcookie a écrit:Je ne sais pas si ça va t'aider mais je te donne toujours l'info. Je suis moi aussi dépassée pour l'instant même si je n'ai pas ta charge et tes soucis, et je me laisse emporter plus loin que je ne le voudrais. J'ai commencé à prendre des fleurs de Bach, pour l'instant, je prend olive pour l'épuisement, et cherry plum pour les pulsions de faire des choses qu'on regrette, et je remarque que je parviens de nouveau à gérer plus calmement la plupart des "bêtises". Effet placebo ou effet véritable je ne sais pas, mais je m'emporte beaucoup moins depuis que je les prends, et j'arrive de nouveau à expliquer calmement pourquoi je ne suis pas d'accord. J'ai identifié d'autres fleurs qui pourraient me convenir, mais je préfère les tester unes à unes et ajouter une fleur seulement une fois que j'ai vu une amélioration avec la précédente. Une fois que j'aurai testé plusieurs comme ça, je ferai le remède composé.
Je connais les fleurs de bach et j'ai été tentée de prendre Olive. Mais je me suis dit par la suite que la fatigue n'était qu'un "symptôme" et non la cause de mon mal-être.
Je me suis donc achetée un livre pas cher dessus mais je dois dire que j'ai du mal à choisir... Je crois qu'il y a une naturopathe qui travaille dan une maison des plantes, pas trop loin de chez moi, mais je n'arrive pas à trouver son numéro donc il va falloir que j'aille jusque là, pour voir si elle peut m'aider.
Merc ibeaucoup en tout cas parce que, à part le rescue, je n'en ai jamais pris et je n'était pas sur du résultat mais si tu me dis que ça fait effet, ça devient interressant!!!
Au fait, il n'y a aucune contre-indication durant la grossesse
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Adorriel a écrit:Au fait, il n'y a aucune contre-indication durant la grossesse
Ma sage-femme les utilisait pendant la grossesse et pour l'accouchement, c'est elle qui m'avait déjà recommandé Olive quand je n'arrivait pas à dormir en fin de grossesse. Je ne pense donc pas que ce soit contre-indiqué, sauf si tu siffle une dizaine de bouteille d'un coup
C'est peut-être pas la bonne méthode, mais j'essaye d'aborder les problèmes un à un. Je sais que c'est la fatigue qui abaisse mon seuil de tolérance à zéro, donc je traite la fatigue. J'ai récupéré un peu d'énergie avec ça, donc je passe à l'émotion suivante, pour moi, le fait d'avoir envie de m'énerver très fort sur mes enfants alors que ce n'est pas du tout dans mon optique, d'où le Cherry plum. Ensuite je passerai au stade suivant. En faisant un test sur internet, j'ai identifié plus de 10 fleurs qui me conviendraient. Alors je procède par élimination, je me demande quel est le problème majeur et une fois traité je passe au suivant.
Je pense que Made ou Ninie (je ne sais plus laquelle) s'y connait assez bien en fleur de bach, et pourra peut-être donner plus d'info.
gloomcookie- Messages : 874
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Je passe en vitesse adorriel, mais si un suivi psy est trop cher, tu peux te faire aider par une sf, c'est entièrement remboursé dans le cadre de la préparation prénatale.
made- Messages : 1104
Date d'inscription : 26/05/2010
Age : 46
Localisation : Braine-le-Comte
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Coucou Adorriel, je pense que tu as vraiment bien fait de venir parler sur ce forum. Je comprends tout à fait que tu puisses perdre les pédales dans une telle situation. Ici avec 2 enfants, j'ai parfois l'impression que je vais exploser et souvent je passe le relais au papa (il est souvent là, j'ai de la chance). Je ne le faisais pas avant et je culpabilisais beaucoup d'avoir des pensées pas toujours très gentilles à propos de mes enfants alors que je les aime évidemment.
Pour les fleurs de Bach, j'en prends aussi et ça m'a fait un bien fou, c'est vrai que c'est parfois difficile de choisir surtout quand on est dépassé et qu'on a l'impression que beaucoup de fleurs nous correspondent. J'ai choisi celles qui correspondaient aux traits les plus urgents à traiter. J'avais un immense sentiment d'injustice pour des bêtises au boulot (je m'en rends compte maintenant) et j'ai d'abord géré ça.
Pour le fait de les laisser, c'est vrai que c'est difficile mais il faut vraiment te dire que ça peut ne faire que du bien à tous.
Bon courage et que cette année puisse t'apporter la sérénité.
Pour les fleurs de Bach, j'en prends aussi et ça m'a fait un bien fou, c'est vrai que c'est parfois difficile de choisir surtout quand on est dépassé et qu'on a l'impression que beaucoup de fleurs nous correspondent. J'ai choisi celles qui correspondaient aux traits les plus urgents à traiter. J'avais un immense sentiment d'injustice pour des bêtises au boulot (je m'en rends compte maintenant) et j'ai d'abord géré ça.
Pour le fait de les laisser, c'est vrai que c'est difficile mais il faut vraiment te dire que ça peut ne faire que du bien à tous.
Bon courage et que cette année puisse t'apporter la sérénité.
delphine- Messages : 66
Date d'inscription : 27/05/2010
Age : 43
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Gloomcookie, je suis preneuse de tous les conseils possibles pour les fleurs de bach!!! Et si tu me dis que en agissant sur les symptômes, ça fonctionne déjà, dans ce cas, je vais commencer par olive pour l'épuisement je crois
Made, je vais me renseigner dans ce cas-là! Je crois que ça ne peut me faire que du bien! Il faudrait une sage-femme libérale je crois?
Delphine, merci beaucoup pour ton soutien et tes conseils. Là, on va déjà se renseigner pour avoir une aide ménagère. Je crois que en tant que "famille nombreuse", on y a droit. Ca fera déjà du bien.
Made, je vais me renseigner dans ce cas-là! Je crois que ça ne peut me faire que du bien! Il faudrait une sage-femme libérale je crois?
Delphine, merci beaucoup pour ton soutien et tes conseils. Là, on va déjà se renseigner pour avoir une aide ménagère. Je crois que en tant que "famille nombreuse", on y a droit. Ca fera déjà du bien.
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
Adorriel a écrit:Gloomcookie, je suis preneuse de tous les conseils possibles pour les fleurs de bach!!! Et si tu me dis que en agissant sur les symptômes, ça fonctionne déjà, dans ce cas, je vais commencer par olive pour l'épuisement je crois
Made, je vais me renseigner dans ce cas-là! Je crois que ça ne peut me faire que du bien! Il faudrait une sage-femme libérale je crois?
Delphine, merci beaucoup pour ton soutien et tes conseils. Là, on va déjà se renseigner pour avoir une aide ménagère. Je crois que en tant que "famille nombreuse", on y a droit. Ca fera déjà du bien.
De rien, si ça peut t'aider. J'ai encore quelques moments ou je me "transforme en gros monstre rouge" comme j'explique à mes enfants, mais j'arrive déjà plus à gérer avec calme la plupart des bêtises.
Si on a droit à une aide ménagère en tant que famille nombreuse, je veux les infos
gloomcookie- Messages : 874
Date d'inscription : 25/05/2010
Re: Un peu dépassée... même beaucoup :(
je t'envoie simplement toutes mes pensées de soutien, tu es une maman très forte, tu as pu affronter tant de choses...courage donc, confiance aussi, et surtout, beaucoup d'amour...
mam- Messages : 577
Date d'inscription : 25/05/2010
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