Manque total de psychologie envers les enfants - attention coup de gueule

Voila, mon grand loulou s'est blessé hier à la gym. La rencontre violente entre sa tête et un radiateur agressif ne lui a pas réussi.

Appelée par l'école, qui avait fait les premiers soins et bien rassuré et consolé mon petit bout d'homme, je l'emmène dans un dispensaire renseigné par l'école. Il avait une plaie ouverte de +/- 2 cm sur le côté gauche du crâne.

Je remplis les papiers, puis le médecin regarde. Me dit qu'il doit suturer la plaie. Il emmène mon cascadeur et me dit de rester dans la salle d'attente, que la salle d'op est interdite aux parents. Je suis restée complètement sans voix, mais je suis sortie en l'entendant dire à mon garçon qu'il pourrait me regarder sur la télévision. Pendant les soins en l'entendant pleurer, je me suis approchée de la porte pour lui parler et le rassurer. Çà m'a déjà énervée d'entendre le médecin lui dire que non il n'avait pas mal, qu'il était un grand garçon et qu'il ne devait pas pleurer après sa maman. Une fois la suture terminée, j'ai pu rentrer dans le bureau, et consoler mon loulou. Il me dit qu'il veut faire une radio et que je dois revenir le lendemain pour la radio et pour qu'il voie s'il n'y a pas d'infection. Je passe sur le ton condescendant et le fait qu'il donne un bonbon au petit sans me demander avant si je suis ok pour ça.

J'y retourne le lendemain, sûre qu'il ne le touchera plus puisqu'il m'avait dit qu'il ne ferait plus d'intervention. Pas de chance, il voulait encore re-désinfecter la plaie, et remettre une espèce de laque spéciale. Le tout ne devrait pas faire mal, je me dis. Evidemment, apeuré par le traitement de la veille, loulou se met à pleurer dès que le médecin lui fait tourner la tête. J'essaye de le rassurer comme je peux. La le médecin lui dit que ça ne fait pas mal, qu'il n'accepte pas que loulou lui raconte des histoires. Et me dit de me taire, que "j'entretien le flux de discussion" et que c'est pour ça qu'il pleure. Comment peut-on être assez peu psychologue pour ne pas se rendre compte que quand un enfant de trois ans dit qu'il a mal, ça veut tout aussi bien dire "j'ai peur d'avoir mal", "je n'aime pas quand on me maintient", etc... Et il m'explique après que c'est pour ça qu'il refuse les parents dans la salle d'examen. J'étais tellement en rage, que je n'ai même pas pu réagir. Tout en me maudissant intérieurement de ne pas être capable de répondre à ce genre d'olibrius.

Je dois y retourner pour enlever les fils, mais j'ai bien envie d'aller les faire enlever ailleurs pour ne plus voir ce goujat. J'en tremble encore de rage en écrivant ce message.

Je comprends ta colère!!!
Pour enlever les ils, tout médecin peut le faire en principe. Tu peux demander à son médecin habituel.

Oui, j'ai téléphoné à mon médecin traitant qui le fera. Je ne veux plus remettre les pieds là bas.

ouf, tu ne devras pas y retourner, c'est déjà ça!

Pour enlever les ils, tout médecin peut le faire en principe. Tu peux demander à son médecin habituel

c'est aussi ce que j'allais répondre...

j'èspère que Célien s'est remis de sa chute...pauvre bonhomme...en tout cas j'ai eu droit à un beau sourire de sa part tout à l'heure dans la cour de l'école, trop mimi.

bisous

Ton coup de gueule est largement compréhensible. Quelle attitude déplorable avec un enfant et quel manque de remise en question! Ce type de "professionnel", c'est vraiment pénible et cela ternit l'image des soignants... Vivement que cet épisode soit vite oublié! Courage à ton petit bonhomme!

Quel crétin.. Et cette psychologie de cuisine!!!!
Heureusement que tu n'y retourneras pas!
Gros bisous à ton petit

Merci de vos petits mots.

Séverine, oui, il semble remis de sa chute, si ce n'est qu'il veut à peine qu'on regarde sa couture. Et il demande régulièrement si on a enlevé les fils. La puce a été bousculée aussi, et j'ai du passer une partie de la soirée à tout lui expliquer hier. Elle a été très inquiète pour son frère, et personne ne lui a apparemment expliqué assez clairement ce qui se passait.

Comme je te comprends Gloomcookie, c'est vraiment incroyable de trouver des médecins aussi grave
Tu as bien raison de ne plus y retourner, ton petit bonhomme, il ne l'a pas trop mal vécu? comme si c'était facile de se faire recoudre, moi-même en tant qu'adulte, je crois que j'aurais peur d'avoir mal... plein de douces pensées pour vous deoux en tout cas

J'avais oublié le pompon, lorsqu'il a eu fini, le médecin a demandé s'il avait mal, le petit a répondu oui, il lui a dit "si tu n'avais plus eu mal tu aurais eu une chique, est-ce que tu as encore mal?" Grrrrr, j'avais qu'une envie, c'est de sortir de là. Faut vraiment que je travaille sur moi pour arriver à dire ce que je pense dans des moments comme ça. Cà n'a jamais été facile, mais depuis mon agression, je ne fais que m'écraser et avaler

Mon loulou n'a pas trop mal vécu, enfin je crois. J'ai beaucoup parlé avec lui après, je lui ai dit que c'était normal de pleurer si on avait mal, et qu'il pouvait le dire. Je lui ai demandé si il voulait retourner chez le même docteur pour enlever les fils ou chez un autre, il a dit qu'il voulait un autre et je lui ai dit qu'on irait voir un autre. Il a eu l'air soulagé.

J'ai toujours eu horreurs des médecins parce qu'ils se croient sortis de la cuisse de Jupiter. Mais là, franchement, ça dépasse l'entendement Je suis sidérée!!!

Contente de lire quand-même que ton p'tit bonhomme n'a pas l'air de l'avoir trop mal vécu...

En discutant avec lui de cette histoire, il m'a expliqué qu'il était en colère (bon avec ses mots et avec ma verbalisation) contre le docteur, qui lui avait fait mal et qui lui avait dit qu'il ne pouvait pas pleurer, et que c'est normal de pleurer quand on a mal, et que c'était pour ça qu'il était agressif et survolté avec nous et avec sa sœur. Il se calme petit à petit et aujourd'hui, il m'a dit qu'il n'était plus en colère. On a décidé qu'on dessinerait le docteur qui le soigne et qu'après, il déchirerait le dessin et qu'il le découperait avec ses ciseaux.

J'ai aussi tenté le jeu de rôle en prenant sa place et lui celle du docteur, mais ça a déclenché des fous-rires chez lui, et rien de bien concluant au final.

J'essaie en tout cas de lui expliquer régulièrement que c'est lui qui sent ses émotions, et que personne d'autre ne doit lui dire s'il doit avoir mal ou pas. J'essaie aussi de lui donner les nuances. C'est pas très facile sachant que pour l'instant, le temps est une notion toute relative pour lui et qu'il peut me raconter comme événement de la journée quelque chose qui s'est passé il y a plusieurs semaines.

J'ai bien envie d'aller déposer à ce médecin un exemplaire du livre d'Isabelle Filliozat "au cœur des émotions de l'enfant", mais je crois que ce serait gâcher ce livre.

Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour poster cette question, mais vu que c'est dans la continuité du sujet, je la mets ici.

Depuis son accident, je trouve mon loulou changé. Il est très nerveux, voire même beaucoup plus agressif. Il est aussi franchement deux à trois fois plus casse-cou qu'avant. Il a même des comportements parfois dangereux (en équilibre sur le bord d'une chaise) alors qu'il était quand même relativement prudent dans ses acrobaties (enfin je me comprends). Il me semble aussi beaucoup moins maitriser son équilibre, il fonce dans tout sans même regarder si il y a un obstacle (humain ou objet). Il dort aussi plus qu'avant, mais c'était déjà une marmotte. Peut-être qu'il a besoin de récupérer, ou alors qu'il fait une poussée de croissance (il mange plus qu'avant aussi pour l'instant).

Que feriez-vous à ma place pour tenter de soigner le traumatisme reçu? J'ai pensé revoir un ostéopathe, mais je ne sais pas si cela serait suffisant. Auriez-vous d'autres pistes que je pourrais investiguer?

Je ne sais pas si je vais répondre à ta question mais j'ai eu l'occasion de penser à cette histoire...
Dimanche dernier mes deux fistons on cassée une vitre chez ma mère et on est vraiment pas passé loin de la catastrophe. Ils ont tous les deux eu de petites coupures et le grand une longue ballafre assez moche sous le menton. Quand ma mère m'a appelée pour me prévenir, elle m'a demandé si je voulais qu'ils aillent aux urgences et j'ai refusé en pensant à ton petit loup.
Je crois que les deux enfants ont été très choqués par cet incident (le grand a eu la diarhée pendant 24 heures) et les adultes aussi (les "et s'ils étaient passés à travers la vitre", "si les yeux avaient été touchés...", "la carotide" etc...) Ma mère qui a géré avec beaucoup de sang froid les pleurs, le sang, et le verre m'a appelée en larmes le lendemain en réalisant ce qui s'était passé.
Depuis je suis moi-même beaucoup plus stressée par les moments où ils pourraient se faire mal, rien que de voir du verre dans la rue j'ai peur qu'ils trébuchent et se fassent mal. Ils n'arrêtent pas de taper dans des vitres et sur un miroir qui est dans notre cuisine. Je pensais qu'ils avaient eu tellement peur qu'ils ne taperaient plus dans les vitres mais ils semblent avoir oublié. Si c'est le cas tant mieux, mais j'ai plutôt l'impression qu'ils en rajoutent parce que je réagis au quart de tour...
As-tu l'impression que ça pourrait être, comme dans mon cas, ton petit coeur de maman qui stresse à l'idée qu'il revive un moment aussi difficile? Un peu de rescue pour lui et toi ça pourrait aider? (je vais faire ça moi d'ailleurs )
A mon avis une visite chez l'ostéo c'est jamais inutile!
Gros bisous à ton petit cascadeur!

Je me suis en effet demandé si ce n'était pas mon angoisse qui le rendait "maladroit", mais je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué, même hors de ma présence.

Pour tes loulous qui essaient de taper sur une vitre ou un miroir, peut-être est-ce qu'ils essaient de comprendre ce qui s'est passé, et pourquoi lorsqu'on tape sur une vitre, elle ne casse pas toujours.

Le Rescue en fleurs de Bach sans hésiter!
Contre les angoisses, franchement, c'est utile! Pour les douleurs aussi... Bref, LE truc à avoir dans sa pharmacie...
Comme les fleurs sont mises dans de l'alcool pour la conservation, il faut mettre 4 gouttes dans un verre d'eau (genre verre à moutarde, pas trop grand et pas trop petit) et faire boire les verre. Vu les angoisses, je dirais 2 verres par jour pour commencer...
L'ostéo peut aussi aider à débloquer... toute aide est bien utile dans une situation comme ça...

Courage.

Pour tes loulous qui essaient de taper sur une vitre ou un miroir, peut-être est-ce qu'ils essaient de comprendre ce qui s'est passé, et pourquoi lorsqu'on tape sur une vitre, elle ne casse pas toujours.

Ah oui, je n'avais pas pensé à ça!!! Le souci c'est qu'on se demande encore comment ils ont fait pour que cette vitre casse, je vais leur dire que les vitres ne cassent pas toujours mais que le risque est tout de même grand et que ce serait dommage de prendre le risque d'encore se faire mal. Merci pour cette piste

De rien, ce n'est pas de moi mais d'Isabelle Filliozat